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Bridge: un court métrage d'animation sur la coopération et la résolution des conflits

Bridge: un court métrage d'animation sur la coopération et la résolution des conflits

Avril 2, 2024

Bridge est une animation courte amusante qui présente quatre personnages qui tentent de traverser un pont. En raison de ses caractéristiques, quelque chose apparemment simple deviendra un problème. La crainte de perdre un "privilège" apparent amène l'individu à se battre corps et âme et à oublier le travail côte à côte.

Ce court nous montre les avantages de la coopération et les inconvénients de l'individualisme dans la résolution de problèmes.

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Un court métrage qui parle de coopération

Cette semaine, l’équipe de l’Institut d’assistance psychologique et psychologique Mensalus partage avec vous, «Bridge», une courte animation amusante et illustrative sur un élément clé de la résolution des conflits: la coopération.


Mais tout d’abord, vous pouvez visualiser le court métrage dans la vidéo ci-dessous :

Qu'est-ce que le court métrage nous montre?

Parler de résolution de conflit «Bridge» met en évidence les obstacles générés par la confrontation et les avantages offerts par la coopération. À première vue, cela semble simple, des ingrédients tels que la fierté sont responsables de rendre la tâche très difficile.

Comment pouvons-nous gérer la fierté?

Par exemple, vous reconnecter avec l'objectif. La fierté détourne la pensée vers soi au lieu de rester attentive à la totalité de l'ici et maintenant: le vous, le soi et le contexte. La crainte de perdre un "privilège" apparent amène l'individu à se battre corps et âme et à oublier le travail côte à côte.


Le résultat est une perte d'efficacité évidente et une perte de vie énorme. Identifier ces croyances qui nous placent en alerte et exiger de nous défendre contre quelque chose qui n'est pas une véritable attaque est la première étape pour renouer avec l'objectif.

Parallèlement, nous ne pouvons pas oublier de nous mettre à la place de l'autre (position parfois plus rapprochée qu'il n'y parait). La fierté nous déconnecte de la personne devant nous.

De quoi avons-nous besoin de plus pour que la coopération existe?

Souvent, dans un conflit, il y a des positions ou des points de vue qui fonctionnent par compétition plutôt que par coordination.

Remarquez, la définition de "coordonnée" répond à l'acte de rassembler des moyens et des efforts pour une action commune. La coopération cherche précisément à agir en regroupant ces efforts sur la base de la reconnaissance. C'est le seul moyen de trouver une place pour les deux et ainsi pouvoir "traverser le pont ensemble".


À partir d'ateliers de psychothérapie et de développement des compétences, nous avons mis au point des stratégies qui accélèrent cette reconnaissance. Une façon de faire est d'analyser la situation en tant que spectateur.

Et comment travaillez-vous ce rôle de spectateur?

A travers des dynamiques permettant de prendre de la distance physique et émotionnelle. Les exercices qui montrent graphiquement les relations entre les membres du conflit constituent une bonne stratégie. Un exemple est les représentations avec des figures (animaux).

En eux, le thérapeute formule des questions clés qui montrent le fonctionnement des protagonistes. L'objectif est de promouvoir l'empathie (je peux mieux comprendre la position de l'autre) et de formuler un discours élargi sur la réalité du moment (jusque-là le malaise ignorait une partie).

Avec toutes ces informations, l'étape suivante consiste à accompagner l'individu vers la réflexion, en formulant de nouvelles options et actions. La gamme de propositions rend la personne plus flexible et capable de reconnaître les différents visages du problème.

Que prenons-nous en compte lorsque nous analysons tous les visages du problème?

En tant que thérapeutes constructivistes, nous comprenons la personne en tant que chercheur de sa propre vie. La réalité n’est pas un concept clair, chacun de nous construit sa vision du monde sur la base de constructions personnelles (basées sur son propre système de croyances et ses expériences de vie).

Pour cette raison, grâce à notre intervention, nous aiderons le patient à savoir comment construire la réalité et si cette construction est fonctionnelle.

Et quelles étapes suivrons-nous pour le découvrir?

Selon Kelly, il existe un cycle d'expérience qui se répète constamment dans nos relations sociales. Ce cycle comprend cinq étapes: anticipation, implication, réunion, confirmation ou infirmation et révision. Lorsque nous parlons d’analyser les "facettes du problème", nous nous référons en partie à la manière dont la personne vit chacune de ces phases. De cette manière, nous pouvons détecter les difficultés et proposer des solutions concrètes (par exemple, "dans ce cas, quel type de pensée anticipée m'aurait rapproché de mon objectif au lieu de m'éloigner?")

Après l'analyse, différents exercices montrent les processus mentaux qui entravent la résolution des conflits (processus caractérisés par la répétition de pensées négatives sur soi et les autres). Ce type de travail thérapeutique augmente la conscience de l’apparition de pensées destructives, réduit leur automatisme et améliore la capacité de maîtrise de soi.

Lorsque nous sommes sur un pont partagé où il est difficile de marcher, il est peut-être temps de réfléchir à la manière de tendre la main aux autres afin de nous croiser.


Bridge - animated short film (Avril 2024).


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